Championnats du Monde et de France Sapeurs-Pompiers 2011

Voici les résultats obtenus lors des championnats du Monde et de France Sapeurs-Pompiers qui avaient lieux à Ghisonaccia (haute Corse).

Vendredi 10 juin, championnat du CLM individuel :

2ème et vice champion de France à 3 secondes du titre national en 14'11" sur 11 km.
5ème mondial à 1'12".

Je suis bien sur un peu déçu, le titre mondial étant intouchable, le titre national était à ma portée. J'ai buté dans le vent sur la 2ème partie de la 1ère moitié du parcours en léger faux-plat montant, la faute à un départ légèrement trop rapide ou du moins qui m'a paru rapide, à cause je pense de l'échauffement qui à été un peu tronqué, n'ayant pas de home-trainer, je me suis échauffé sur la route mais sans trop me mettre à bloc. En fait, je ne me suis pas assez mis la pression, je suis parti trop décontracté, pas assez dedans! Pour preuve, je foire les deux principaux virages du parcours, sur la vidéo tournée par mon fils, je m'aperçois que je bouge énormément sur le vélo et les jambes ne tournent pas suffisamment. C'est bien la preuve que je n'étais pas assez concentré sur le sujet! Rien qu'avec ça, les 3 secondes qu'il me manque pouvaient se récupérer. Mais bon, avec des si... Si, justement, je me penche sur les chiffres, (je n'avait pas de capteur de puissance pour cause de roue lenticulaire), en 14'11" cela me donne les 11 bornes (10,6 réel) à 44,84 de moyenne, ce qui correspond à une moyenne inférieur de 1 km/h par rapport à ce que je faisais sur mes tests et exercices de préparation quelques jours avant l'objectif sur un profil identique. Le vent, un poil plus fort je pense que lors de mes tests, et encore, il est difficile de faire une comparaison à ce niveau, est certainement en parti responsable de cet écart. Je me demande également si les repères du capteur de puissance ne m'ont pas manqués et faits défaut, car on prend sacrément l'habitude de ces joujoux pour se gérer sur des épreuves comme le chrono! Je peux certainement aussi ajouter à cela, la gêne occasionnée par la douleur de mes cotes (explication plus loin...). Si j'extrapole, avec 1 km/h en plus, à 45,84 de moyenne, cela aurait donné un temps de 13'52".

Samedi 11 juin, championnat sur route :

Le décor, un circuit de 19 km à parcourir à 4 reprises avec à chaque fois, un petit col à gravir et une partie de jonction, entre Ghisonaccia et le circuit, de 8 km aller, et 8 km retour en ligne droite.
C'est un peloton d'environ 120 coureurs sénior 1 et 2 qui s'élance sur les routes du défilé de l'Inséca sur les hauteurs de Ghisonaccia.
Dès le 1er des 4 tours de 19 km, je suis dans le groupe de tête qui compte un temps une vingtaine d'unités, le ménage s'étant opéré par l'arrière. Le groupe va continuer à fondre et c'est moi qui ferai parti un moment des "éjectés" mais je réussi à rentrer sur le groupe avec l'aide du vainqueur du chrono de la veille. Alors que le bon coup pour la gagne en sénior 2 (ma catégorie) est parti devant, je suis sur d'être sur le podium national puisque nous ne sommes plus que 2 français dans mon groupe et de ma catégorie. Au niveau mondial, il reste la 3ème place du podium à se disputer. Je fais l'erreur d'être trop attentiste et décide de ne pas attaquer un peu avant l'arrivée, pour ne pas compromettre mes chances au sprint et dans le but de ménager mes cotes cassées déjà douloureuses (résultat d'un accident bête en changeant mon chauffe-eau, quelques jours avant les championnats d'Auvergne). Je me fais malheureusement "sauter" sur la ligne par Franck Goy, le vainqueur de la veille, encore lui!

Le bilan donc :

3ème au championnat de France sur route.
4ème au championnat du Monde sur route.

Dimanche 12 juin, championnat du monde VTT :

Je suis là pour m'amuser, mais je ne vais pas rigoler longtemps! En effet, c'est là ma toute première course VTT, ça part à bloc comme il est de coutume dans ces épreuves. La veille, j'ai fini la course avec une douleur terrible aux cotes et cette même douleur ne tarde pas à se réveiller dès que les mouvements de respiration deviennent un peu plus amples, c'est-à-dire dès le début! Bon ben.... ça va être dur-dur, aller je fais ce que je peux, au courage, on verra bien... Après 4 tours de 8 bornes, la course en comptait 5 mais on m'a arrêté avant (seuls les 15 premiers finissent dans le même tour), je fini 28ème sur environ 90 classés. Finalement, avec un chrono, une course en ligne dans les pattes et 2 cotes fracturées, ce n'est pas trop catastrophique!

Un grand MERCI tout particulier à Quentin de Vélo2max pour la préparation.